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Guide des démarches en ligne



Chauffagiste : conditions d'accès et d'exercice en France

  • Activité artisanale réglementée

  • Code APE : 43.22B / Code européen NACE : 43.22

  • Cotisations sociales : à régler auprès de l’Urssaf

  • Régime de sécurité sociale  : Sécurité sociale des indépendants (SSI) ou Régime général de la sécurité sociale, selon le mode d’exercice

  • Protection sociale : CPAM (maladie), Carsat (retraite)

Définition

Le chauffagiste a pour mission d'installer, d'entretenir et de réparer les équipements de chauffage, tels que les chaudières, radiateurs, chauffe-eau, systèmes de chauffage central, chauffages au sol et pompes à chaleur.

Il étudie les plans des locaux à équiper pour adapter au mieux ses installations et connaître les pièces dont il aura besoin.

Les compétences du chauffagiste sont nombreuses. Au cours de ses missions, il peut notamment :

  • Installer ou réparer les canalisations et sceller les supports

  • Réaliser ou raccorder la tuyauterie

  • Effectuer des soudures

  • Mettre en service des équipements de chauffage

À la fin des travaux, le chauffagiste vérifie la conformité des installations. Il s’assure d’avoir respecté les normes de sécurité lors de l’installation.

Il assure également la maintenance régulièrede tous les systèmes thermiques installés.

Il peut enfin conseiller sa clientèle en matière d’efficacité énergétique pour les guider vers les meilleures solutions de chauffage adaptées à leurs besoins.

Accès

Pour exercer sa profession en France, le chauffagiste doit posséder les qualifications requises. Si ces conditions ne sont pas remplies, l'exercice de la profession de chauffagiste est illégal.

Exercer la profession sans disposer des qualifications requises est puni d'une amende de 7 500 €. L’exercice illégal de la profession constitue également l'infraction pénale d'usurpation de titre, punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.

S’il souhaite diriger ou gérer une entreprise, le chauffagiste doit également respecter des conditions d’honorabilité. S’il ne respecte pas ces conditions, diriger ou gérer une entreprise est interdit.

Les règles en matière de formation et de qualification dépendent de la nationalité du chauffagiste.

Français

Français

Diplôme français

Diplôme français

Pour pouvoir exercer le métier de chauffagiste en France, il faut avoir obtenu l'un des diplômes suivants :

Tous ces diplômes doivent attester d'une qualification dans le métier de chauffagiste.


Diplôme UE ou EEE

Diplôme UE ou EEE

le chauffagiste français ayant obtenu un diplôme UE ou EEE doit demander à la CMA compétente dans le lieu d'exercice une attestation de reconnaissance de qualification professionnelle.

Cette attestation permet de reconnaître le diplôme obtenu dans l'Union européenne (UE) ou dans un État de l'Espace économique européen (EEE).

Les pièces justificatives suivantes doivent être communiquées à la CMA compétente :


Expérience professionnelle de 3 ans en France ou en Europe

Expérience professionnelle de 3 ans en France ou en Europe

Il est possible d'exercer la profession de chauffagiste en France si l'on justifie d'une expérience professionnelle de 3 années effectives dans le métier en France, dans l'Union européenne (UE) ou dans un État de l'Espace économique européen (EEE). Cette expérience doit avoir été acquise en qualité de dirigeant d'une entreprise, de travailleur indépendant ou de salarié.

Dans ce cas, la personne doit obtenir la délivrance d'une attestation de qualification professionnelle par la chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) compétente dans le lieu d'exercice.



Ressortissant d'un État de l'UE ou de l'EEE

Ressortissant d'un État de l'UE ou de l'EEE

Exercice permanent (liberté d'établissement en France)

Exercice permanent (liberté d'établissement en France)

Diplôme français

Diplôme français

Pour pouvoir exercer le métier de chauffagiste en France, il faut avoir obtenu l'un des diplômes suivants :

Tous ces diplômes doivent attester d'une qualification dans le métier de chauffagiste.


Diplôme UE ou EEE

Diplôme UE ou EEE

Pour s'établir de manière permanente en France, le chauffagiste ressortissant d'un État de l'Union européenne (UE) ou d'un État de l'Espace économique européen (EEE) doit demander à la CMA compétente dans le lieu d'exercice une attestation de reconnaissance de qualification professionnelle.

Si la profession est réglementée dans l'État d'origine, il est également possible de fournir une attestation de compétences ou un titre de formation requis pour l'exercice de l'activité de chauffagiste dans un État de l'UE ou de l'EEE.

Si la profession de chauffagiste n'est pas réglementée dans l'État d'origine, il faut justifier l'exercice du métier à temps plein pendant un an ou à temps partiel pendant une durée équivalente au cours des 10 années précédentes. Cette justification s'accompagne soit d'une attestation de compétences obtenue auprès de la CMA, soit d'un titre de formation obtenu dans un État membre de l'UE ou de l'EEE.

Connaître les modalités de délivrance de l'attestation de reconnaissance de qualification professionnelle et de l'attestation de compétences

Dans un délai d'un mois à compter de la réception du dossier, la CMA délivre un récépissé qui mentionne la date de réception de la demande.

En cas de demande incomplète, la CMA notifie au chauffagiste la liste des documents manquants dans un délai de 15 jours à compter de la réception de celle-ci.

En l'absence de notification de la décision de la CMA dans un délai de 3 mois à compter de la réception de la demande complète, la reconnaissance de la qualification professionnelle ou des compétences est réputée acquise.

Savoir quoi faire en cas de différend opposant un ressortissant de l’UE à l’administration française

SOLVIT intervient notamment en matière de reconnaissance des qualifications professionnelles.

Le recours à SOLVIT est possible si les 2 conditions suivantes sont réunies :

À l’issue d'un délai de 10 semaines, SOLVIT présente une solution :


Expérience professionnelle de 3 ans en France ou en Europe

Expérience professionnelle de 3 ans en France ou en Europe

Il est possible d'exercer la profession de chauffagiste en France si l'on justifie d'une expérience professionnelle de 3 années effectives dans le métier en France, dans l'Union européenne (UE)ou dans un État de l'Espace économique européen (EEE). Cette expérience doit avoir été acquise en qualité de dirigeant d'entreprise, de travailleur indépendant ou de salarié.

Dans ce cas, la personne doit obtenir la délivrance d'une attestation de qualification professionnelle par la chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) compétente dans le lieu d'exercice.

Savoir quoi faire en cas de différend opposant un ressortissant de l’UE à l’administration française

SOLVIT intervient notamment en matière de reconnaissance des qualifications professionnelles.

Le recours à SOLVIT est possible si les 2 conditions suivantes sont réunies :

À l’issue d'un délai de 10 semaines, SOLVIT présente une solution :



Exercice temporaire (libre prestation de service)

Exercice temporaire (libre prestation de service)

Afin d'exercer à titre temporaire et occasionnel la profession de chauffagiste en France, il est nécessaire d'être établi dans un des États membres de l'Union européenne (UE)ou de l'Espace économique européen (EEE).

Néanmoins, si la profession de chauffagiste n'est pas réglementée dans l'État concerné, il faut avoir exercé la profession pendant une durée d'au moins un an à temps plein dans un ou plusieurs États membres de l'UE ou de l'EEE ou durant une période équivalente à temps partiel au cours des 10 années précédant la prestation réalisée en France.

le chauffagiste doit informer la CMA compétente par déclaration écrite qu'il souhaite exercer cette profession. S'il ne peut pas produire les documents demandés dans le cadre de cette déclaration, il peut demander à la CMA de réaliser une épreuve d'aptitude permettant d'établir sa qualification professionnelle.

Il peut également obtenir une attestation de qualification professionnelle par la CMA.



Ressortissant d'un État tiers

Ressortissant d'un État tiers

Diplôme français

Diplôme français

Pour pouvoir exercer le métier de chauffagiste en France, il faut avoir obtenu l'un des diplômes suivants :

Tous ces diplômes doivent attester d'une qualification dans le métier de chauffagiste.


Diplôme UE ou EEE

Diplôme UE ou EEE

Pour s'établir de manière permanente en France, le chauffagiste ressortissant d'un État tiers doit demander à la CMA compétente dans le lieu d'exercice une attestation de reconnaissance de qualification professionnelle.

Cette attestation permet de reconnaître le diplôme obtenu dans l'Union européenne (UE) ou dans un État de l'Espace économique européen (EEE).

Les pièces justificatives suivantes doivent être communiquées à la CMA compétente :


Diplôme État tiers

Diplôme État tiers

Pour s'établir de manière permanente en France, le chauffagiste ressortissant d'un État tiers doit demander à la CMA compétente dans le lieu d'exercice une attestation de reconnaissance de qualification professionnelle.

Les pièces justificatives suivantes doivent être communiquées à la CMA compétente :


Expérience professionnelle de 3 ans en France ou en Europe

Expérience professionnelle de 3 ans en France ou en Europe

Il est possible d'exercer la profession de chauffagiste en France si l'on justifie d'une expérience professionnelle de 3 années effectives dans le métier en France, dans l'Union européenne (UE) ou dans un État de l'Espace économique européen (EEE). Cette expérience doit avoir été acquise en qualité de dirigeant d'entreprise, de travailleur indépendant ou de salarié.

Dans ce cas, la personne doit obtenir la délivrance d'une attestation de qualification professionnelle par la chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) compétente dans le lieu d'exercice.



S’il souhaite diriger ou gérer une entreprise, l’artisan doit obligatoirement respecter les conditions d'honorabilité. Ces conditions garantissent qu’il n'a pas fait l'objet de condamnation.

Il est impossible de diriger ou gérer une entreprise lorsque le professionnel se trouve dans l'un des cas suivants :

  • Interdiction de diriger, administrer ou contrôler, directement ou indirectement, une entreprise commerciale, artisanale, agricole ou une personne morale

  • Condamnation à une peine complémentaire d'interdiction d'exercer une activité professionnelle ou sociale pour crime ou délit.

La chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) peut vérifier si les conditions d'honorabilité sont bien respectées.

Pour effectuer ce contrôle, elle peut accéder au fichier national des interdits de gérer.

À noter

L’obligation d’honorabilité doit être respectée et peut être contrôlée tout au long de l’activité.

Référence : Code de commerce : article L123-44

Référence : Code pénal : article 131-6

Exercice

Nous traitons ici des obligations qui s'imposent à l'entrepreneur et non directement au salarié.

Le choix d'une forme juridique (ou statut juridique) de l'entreprise est une étape décisive.

Il détermine les règles de fonctionnement de l'entreprise mais il a également des incidences sur le régime fiscal et sur la protection sociale.

Il existe deux grandes formes juridiques :

  • Entreprise individuelle (EI) : permet d'exercer son activité seul et en son nom propre. Le chef d'entreprise et l'entreprise individuelle forment une seule et même personne. La micro-entreprise (ou auto-entreprise) est une entreprise individuelle avec un régime fiscal et social simplifié.

  • Société : permet d'exercer une activité dans une entité juridique distincte du chef d'entreprise. Elle dispose de la personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc).

Ces 2 modes d’exercice ont chacun leurs règles particulières :

Entreprise individuelle (y compris micro-entrepreneur)

Entreprise individuelle (y compris micro-entrepreneur)

La création d’une entreprise individuelle (EI) implique peu de formalités (pas de rédaction de statuts, pas de constitution de capital social et d'associé, etc) et permet de lancer son activité rapidement. Le patrimoine de l'entrepreneur individuel (EI), y compris celui du micro-entrepreneur est automatiquement séparé en un patrimoine professionnel et un patrimoine personnel.

Régime fiscal et social de l'entreprise individuelle classique

L'entrepreneur individuel est soumis à l'impôt sur le revenu (IR), dans la catégorie correspondant à son activité (BIC, BNC , BA..).

Cependant, il lui est possible d'opter pour le régime réel d'imposition ou même pour l'impôt sur les sociétés (IS).

L'entrepreneur individuel relève du régime de la Sécurité sociale des indépendants. Il a le statut de travailleur non-salarié (TNS). Il ne paye pas de cotisations et contributions sociales durant au moins les 90 jours qui suivent le début de son activité.

Notre fiche sur la protection sociale du commerçant et de l'artisan détaille les cotisations dues et les modalités de déclaration et de paiement.

Régime simplifié de la micro-entreprise

Le régime de micro-entrepreneur est un régime social et fiscal très simplifié. Il est applicable quand le chiffre d'affaires HT ne dépasse pas certains seuils : par exemple 188 700 € s'agissant d'une activité de vente de marchandises, ou 77 700 € pour les prestations de services.

Le régime simplifié s'applique automatiquement pour l'année de création (N) et l'année suivante (N+1) à condition que ces seuils soient respectés.

Par ailleurs, la micro entreprise est soumise à la franchise en base de TVA : c'est-à-dire que l'entrepreneur ne déclare pas la TVA sur les prestations ou ventes qu'il réalise et ne peut pas non plus la déduire.

Concernant l'imposition de ses revenus, la micro entreprise est imposée à l'IR, dans la catégorie correspondant à son activité : micro BIC, micro BNC , micro BA..). L'impôt dû est calculé en tenant compte d'un abattement forfaitaire sur le chiffre d'affaires pour frais professionnels qui varie selon l'activité exercée (pour une activité de vente de marchandises : l'abattement correspond par exemple à 71 % du chiffre d'affaires).

Pour plus de détails sur les abattements fiscaux, vous pouvez consulter la fiche sur le régime fiscal du micro-entrepreneur.

Enfin, l'entrepreneur paie des cotisations sociales uniquement s'il génère du chiffre d'affaires.


Société

Société

La société est une entité juridique qui dispose d'une personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc). Elle peut signer un bail commercial, embaucher des salariés et possède un patrimoine distinct de celui de ses associés. Elle est représentée par un dirigeant (un gérant ou un président) qui exerce l'activité.

L’intérêt de créer une société est de limiter la responsabilité du professionnel et de ses associés aux apports réalisés lors de la constitution de la société. Elle permet ainsi de protéger le patrimoine personnel de chacun.

Le professionnel peut exercer une activité commerciale et/ou artisanale seul (création d'une EURL ou d'une SASU) ou en s'associant avec d'autres personnes (SARL, SAS, SA, etc). La création d'une société nécessite la réalisation de différentes formalités comme la rédaction de statuts, le dépôt d'un capital social qui peuvent être coûteuses. Par ailleurs, la société doit respecter différentes obligations comptables (tenue et dépôt de comptes annuels, convocation des associés aux assemblées générales (AG), tenue d'AG pour toute modification des statuts de la société, etc).

Régime fiscal

Les bénéfices réalisés par la société sont en principe soumis à l'impôt sur les sociétés (IS). Pour certains types de sociétés, les associés peuvent opter pour l'impôt sur le revenu (IR). Dans ce cas, les bénéfices réalisés sont déclarés en tant que BIC dans la déclaration d'impôt sur le revenu.

Protection sociale

La protection sociale du dirigeant de société varie en fonction du type de société choisie. Le dirigeant d'une EURL ou d'une SARL (s'il est majoritaire) est considéré comme un travailleur non salarié et doit cotiser à l'Urssaf sur le revenu d'activité indépendante ou sur une base annuelle minimale.

Le dirigeant d'une SAS, SASU, SARL (minoritaire ou égalitaire) est considéré comme un travailleur assimilé salarié. Il relève du régime général de la sécurité sociale. Il bénéficie d'une protection sociale très proche de celle d'un salarié. S'il ne se verse pas de salaires, il n'a pas à payer de cotisations sociales.


Pour faire le bon choix, il est donc indispensable de prendre en compte de nombreux facteurs :

  • l'exercice de l'activité seul ou à plusieurs avec des associés (en société )

  • le régime fiscal concernant l'imposition des bénéfices

  • le régime de protection sociale selon la forme juridique envisagée.

Pour vous aider à choisir la forme juridique la plus adaptée à votre situation, l'Urssaf met à disposition le simulateur suivant :

Service en ligne / Formulaires : Trouver le bon statut (forme) juridique et comparer le coût des cotisations sociales - Cliquez-ici

Référence : Code de commerce : articles L526-22 à L526-26

Référence : Code général des impôts : article 50-0

Référence : Code général des impôts : article 206

Le professionnel doit procéder à l'immatriculation de l'entreprise. Cette procédure doit être effectuée en ligne sur le site du Guichet des formalités des entreprises :

Service en ligne / Formulaires : Guichet des formalités des entreprises - Cliquez-ici

Le professionnel doit faire sa demande d'immatriculation dans le mois qui précède la date déclarée du début de l'activité et, au plus tard, 15 jours après la date de début d'activité. Cette formalité a pour effet de donner une existence juridique à l'entreprise.

Cette déclaration permet d’informer l’ensemble des organismes concernés par le lancement de l'activité (Insee, organismes sociaux, Urssaf, centre des finances publiques…).

Dès que la demande d'immatriculation est acceptée, l'Insee attribue :

  • Un numéro Siren : c'est un numéro unique d'identification de l'entreprise composé de 9 chiffres 

  • Un numéro Siret : c'est l'identifiant géographique de chacun des établissements de l'entreprise, il est donc possible d'en avoir plusieurs. Ce numéro est composé du Siren et d'un NIC (Numéro Interne de Classement).

Lors de l’enregistrement de l’entreprise, l’Insee attribue également au professionnel son code APE.

Lorsque le conjoint du professionnel décide de travailler dans l'entreprise, il doit fournir une attestation sur l'honneur précisant son statut dans l'entreprise :

Savoir comment déclarer l’activité du conjoint

Lorsque le conjoint (marié, partenaire de Pacs ou concubin) du chef d'entreprise exerce une activité professionnelle régulière dans l'entreprise, il doit opter pour l’un des statuts suivants : conjoint collaborateur, conjoint salarié, conjoint associé. Le choix d'un statut permet de lui garantir des droits notamment à la retraite.

Lors de l'immatriculation de l'entreprise, le chef d'entreprise déclare le statut choisi par le conjoint sur le site du guichet des formalités des entreprises en fournissant le document suivant :

Service en ligne / Formulaires : Attestation sur l'honneur du conjoint (marié, pacsé ou concubin) de chef d'entreprise commerçant, artisan ou libéral (choix de son statut) - Cliquez-ici

Pour en savoir plus sur le statut du conjoint, vous pouvez vous reporter à la fiche sur le conjoint du chef d'entreprise.

À savoir

Si aucun statut n'a été déclaré, le conjoint est réputé avoir opté pour le statut de conjoint salarié.

Lors de l'immatriculation de son activité, le professionnel doit fournir une déclaration sur l’honneur de non-condamnation.

Par cette déclaration, il atteste qu'il n’a fait l’objet d’aucune sanction pénale, civile ou administrative lui interdisant de créer et gérer une entreprise.

Un modèle de déclaration de non condamnation et de filiation est disponible :

Service en ligne / Formulaires : Déclaration de non-condamnation et de filiation pour inscription au Registre du commerce et des sociétés (RCS) et sur le Registre national des entreprises (RNE) - Cliquez-ici

Référence : Code de commerce : articles L121-4 à L121-8

Référence : Code de commerce : article R123-53

Référence : Code de commerce : article R123-239

Les cotisations appelées par l'Urssaf dépendent de la structure d’exercice de l’activité et du statut juridique du dirigeant.

Pour connaître toutes les règles concernant le régime social du dirigeant, il est possible de consulter la fiche relative à la Protection sociale du dirigeant de société.

Le professionnel qui exerce son activité en son nom propre (entreprise individuelle) ou en tant que gérant majoritaire d'une société (comme une EURL ou une SARL), est affilié à la Sécurité sociale des indépendants (SSI), le régime obligatoire des travailleurs non salariés.

Le professionnel doit régler des cotisations sociales auprès de l’Urssaf dès le début de son activité.

Toutefois, en pratique, aucune cotisation ni contribution sociale n’est exigée pendant les 90 premiers jours qui suivent le lancement de son activité.

Les revenus n'étant pas encore connus au démarrage de l’activité, les cotisations sont d’abord calculées sur une base forfaitaire pendant les 2 premières années (aux mêmes taux que ceux qui s’appliquent en cours d’activité). Elles sont ensuite ajustées et régularisées en fonction des revenus réels de l’année d’exercice.

Les cotisations sont obligatoirement payées en ligne de l'une des façons suivantes :

  • Soit chaque mois : le paiement s’effectue le 5 ou le 20 de chaque mois, par prélèvement automatique.

  • Soit chaque trimestre : le paiement s’effectue par prélèvement automatique, par télépaiement ou par carte bancaire les 5 février, 5 mai, 5 août et 5 novembre.

Lorsqu’il exerce son activité dans le cadre d’une société et qu’il occupe des fonctions de direction qui lui donnent le statut d’assimilé salarié (président ou directeur général rémunéré de SAS par exemple), le professionnel relève du régime général de la sécurité sociale.

Ses cotisations sociales sont identiques à celles d’un salarié cadre, et il bénéficie d’une protection sociale équivalente, à l’exception de l’assurance chômage (une assurance chômage optionnelle est cependant possible).

Référence : Code de la sécurité sociale : article L611-1

Référence : Code de la sécurité sociale : article L131-6-2

Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-4

Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-5

Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-2

Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-3

Référence : Code de la sécurité sociale : article L311-3

Le chauffagiste a l'obligation de souscrire une assurance de responsabilité civile décennale (garantie décennale) lorsqu’il intervient sur un chantier de gros oeuvre . C’est le cas lors de l’installation d’éléments indissociables d’un bâtiment, comme des systèmes de chauffe-eau, de pompe à chaleur, de climatisation, etc.. sur un chantier de construction ou de rénovation.

Cette assurance permet de garantir la réparation des dommages apparaissant dans les 10 ans suivant la réception des travaux.

Elle couvre les dommages causés aux installations réalisées et les malfaçons qui n'étaient pas décelables lors de la réception des travaux (dysfonctionnement d'une installation ou dégât des eaux par exemple).

À savoir

Le professionnel salarié est couvert par la garantie décennale souscrite par son employeur.

Elle couvre les dommages et les malfaçons non décelables lors de la réception des travaux. Il doit s'agir de dommages compromettant la solidité de l'ouvrage, ou rendant son utilisation impossible

L'assurance décennale plomberie peut par exemple couvrir les dommages suivants :

  • Infiltrations d'eau causées par des problèmes de plomberie qui endommagent les murs, les plafonds, les planchers

  • Canalisations ou installations de plomberie mal installées qui causent des fuites graves et qui endommagent la structure du bâtiment

L'absence de souscription d'une garantie décennale peut exposer le professionnel à de lourdes sanctions : il peut s'agir d'une sanction pénale, puisque l'artisan encourt jusqu’à 75 000 € d'amende et 6 mois de prison. Il encourt également une sanction civile, comme par exemple l'obligation de réparer le préjudice à ses frais, ou de verser des dommages et intérêts.

Attention

Le professionnel a l'obligation de joindre à ses devis ou factures une attestation d'assurance de responsabilité décennale. Cette attestation doit comporter toutes les mentions obligatoires.

Pour plus de détails sur la garantie décennale, il est possible de consulter notre page suivante : Garantie décennale des constructeurs.

Référence : Code des assurances : articles L241-1 et L241-2

Référence : Code civil : article 1792

Référence : Code civil : article 1792-1

Référence : Code civil : article 1792-2

Référence : Code civil : article 1792-4-1

Référence : Code des assurances : article L243-2

Référence : Code des assurances : article A243-3

Le chauffagiste qui a soucrit une garantie décennale doit égalementsouscrire une assurance permettant de couvrir sa responsabilité civile professionnelle (RCP) dans le cadre de ses interventions.

Il doit souscrire à cette assurance avant l’ouverture du 1er chantier.

Cette assurance couvre les dommages suivants :

  • Corporels (par exemple les blessures causées par la chute d’un radiateur)

  • Matériels (par exemple la dégradation d'un meuble)

  • Immatériels (par exemple la perte du chiffre d'affaires pour le client en raison d'un retard dans l'exécution des travaux).

À noter

L'employeur est responsable de tous les dommages que ses salariés pourraient causer. Ces dommages incluent tous les préjudices corporels, matériels et immatériels pouvant être causés à un tiers (clients, fournisseurs, employés) pendant le temps de travail et sur les lieux d'exercice. L'assurance RCP couvre ces risques.

Référence : Code des assurances : articles L241-1 et L241-2

Référence : Code civil : article 1242

Lorsqu'il emploie des salariés du bâtiment, l'employeur a l'obligation de demander pour chacun d'eux la « carte  BTP » dès leur embauche.

Il s’agit d’une carte individuelle et sécurisée qui permet d'identifier de manière fiable tout salarié qui travaille sur un chantier.

La commande de la carte BTP s’effectue seulement par internet et nécessite la création d'un compte :

Service en ligne / Formulaires : Demande ou modification de carte BTP (carte d'identification professionnelle) - Cliquez-ici

Au moment de la commande, l'employeur paie une redevance forfaitaire de 9,80 €.

Tout manquement par l'employeur à l'obligation d'avoir une carte BTP est passible d'une amende de 4 000 € maximum par salarié.

En cas de récidive dans les 2 ans, l'amende peut aller jusqu'à 8 000 €.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre fiche sur la carte BTP.

Référence : Code du travail : articles L8291-1 à L8291-3

Référence : Code du travail : articles R8291-1 à R8291-6

L’artisan peut parfois travailler dans un environnement comprenant des installations électriques.

La possession d’une habilitation électrique est obligatoire pour les salariés réalisant des opérations au contact des installations électriques ou dans leur voisinage.

L’employeur doit vérifier que le salarié dispose d’une formation préalable qui comprend une partie théorique et une partie pratique. L'employeur délivre ensuite l’habilitation électrique à ses salariés. Il remet en même temps à chaque salarié un carnet de prescriptions incluant les normes et instructions de sécurité électriques.

Celle-ci reconnaît que le salarié peut exercer ses missions en sécurité vis-à-vis du risque électrique.

À noter

L’artisan travailleur indépendant n'est pas soumis à l'obligation d'obtenir une habilitation électrique. Il doit toutefois avoir un niveau de connaissance des risques équivalent à celui d'un salarié habilité et être en mesure de le prouver.

S’il le souhaite, le maître d'ouvrage ou le client peut lui demander une attestation de formation.

Lorsque l'activité s'exerce sur un chantier de bâtiment et de génie civil, le professionnel doit également respecter des mesures de prévention et de protection spécifiques en relation avec le risque électrique. Le non-respect de ces mesures est sanctionné d'une amende de 4 500 € (personnes physiques) ou 22 500 € (personnes morales).

Référence : Code du travail : articles R4544-9 à R4544-11

Référence : Code du travail : article R4535-12

Référence : Code du travail : article L4744-6

Les travaux et interventions du professionnel sont soumis à l'obligation d'établir un devis préalable.

Ce devis comprend une liste d'informations obligatoires à communiquer au client.

Connaître les informations obligatoires devant figurer dans le devis

Le devis doit obligatoirement mentionner les informations suivantes :

  • Date de rédaction

  • Nom et adresse de l'entreprise

  • Nom du client

  • Lieu d'exécution de l'opération

  • Nature exacte de l'intervention à effectuer

  • Décompte détaillé, en quantité et en prix, de chaque prestation et produits nécessaires à l'opération prévue : dénomination, prix unitaire et désignation de ce à quoi il s'applique (heures de main d’œuvre, mètre linéaire ou mètre carré) et la quantité prévue

  • Taux horaire de main-d’œuvre TTC

  • Modalités de décompte du temps estimé

  • S'il y en a : frais de déplacement

  • Somme globale à payer HT et TTC avec taux de TVA

  • Durée de validité de l'offre

  • Indication sur le devis : gratuit ou payant

  • Coût du devis lorsqu'il est payant

  • Lorsqu’elle est obligatoire, la garantie décennale (coordonnées de l'assureur et zone de couverture géographique de l'assurance)

  • Modalités d'enlèvement et de gestion des déchets générés par les travaux ainsi que les coûts associés.

Lorsque le professionnel ne remet pas de devis au client, il s'expose à une amende administrative pouvant aller jusqu'à 3 000 € pour une personne physique (entrepreneur individuel) et 15 000 € pour une société.

Pour en savoir plus, il est possible de consulter notre page suivante : Devis obligatoire : activités concernées.

À savoir

Le taux de TVA peut varier selon la nature des travaux effectués. Ce taux peut notamment être réduit lorsque des travaux d'amélioration sont réalisés dans des locaux à usage d'habitation.

Pour en savoir plus, il est possible de consulter notre fiche sur le taux de TVA pour les travaux de rénovation d'un logement.

Référence : Arrêté du 24 janvier 2017 sur la publicité des prix des prestations de dépannage, réparation et entretien dans le secteur du bâtiment/équipement de la maison

Référence : Code de la consommation : articles L131-1 à L131-4

Référence : Code de l'artisanat : article L132-1

Référence : Code de l'artisanat : article R132-1

Le professionnel a l’obligation de remettre une note au client pour qui il effectue une prestation.

Il a par ailleurs l’obligation de remettre une facture dans le cas d’une transaction avec un autre professionnel (par exemple lors d’un achat de matériels).

Particulier

Particulier

Le professionnel a l’obligation de remettre une note au client particulierpour qui il effectue une prestation dans les 2 cas suivants :

Le montant est communiqué toutes taxes comprises (TTC).

Cette note est établie en 2 exemplaires, l'original étant remis au client.

La note doit comporter les mentions suivantes :

Dans le cas où il existe un établissement recevant du public (ERP), les conditions de délivrance de la note doivent être rappelées à la clientèle par un affichage lisible au lieu où s’exécute le paiement de la prestation.

Les notes doivent être conservées pendant 2 ans.


Professionnel

Professionnel

Le professionnel a l’obligation de remettre une facture dans le cas d’une transaction avec un autre professionnel (par exemple lors d’un achat de matériels).

Chaque facture doit impérativement porter les mentions suivantes :

Chaque facture doit être rédigée en 2 exemplaires (un pour chacun des professionnels) et conservée 10 ans.


Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page suivante : Tout savoir sur la facturation.

Référence : Code général des impôts : articles 289-0 et 289

Référence : Code de commerce : article L123-22

Référence : Arrêté n°83-50/A du 3 octobre 1983 relatif à la publicité des prix de tous les services

Référence : Code du commerce : articles L441-9 à L 441-16

Référence : Arrêté n°83-50/A du 3 octobre 1983 relatif à la publicité des prix de tous les services

Le métier de chauffagiste, comme d’autres métiers du BTP, implique des risques sur le chantier (travail en hauteur,en contact avec des produits chlmiques, des émissions de poussière) pouvant engendrer des accidents graves ou mortels.

L'entrepreneur doit donc mettre en place des mesures de sécurité particulières (vérification du matériel, port des équipements de protection individuelle (EPI), coupure de l’alimentation, etc.).

S’il embauche des salariés, le chauffagiste doit également garantir leur sécurité par la mise en œuvre des mesures suivantes :

  • Organiser des actions de prévention des risques professionnels, d'information et de formation

  • Évaluer les risques dans l'entreprise et élaborer le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP)

  • Mettre à leur disposition des équipements adaptés (EPI, matériel conforme)

  • Mettre en place une organisation du travail sécurisée.

Le non-respect de ces obligations peut entrainer des sanctions administratives, civiles ou pénales. Pour en savoir plus, il est possible de consulter notre page : Santé et sécurité au travail : obligations de l'employeur.

Pour aller plus loin, il est possible de consulter les fiches de l’INRS sur la prévention dans le secteur du BTP et les outils d’Ameli concernant les professionnels du secteur du BTP.

Référence : Code du travail : articles L4121-1 et L4121-5

Référence : Code du travail : articles R4535-6 à R4535-7


Textes de référence


Code de l'artisanat : articles L121-1 à L121-3Activités soumises à l'exigence de qualification professionnelle

Code de l'artisanat : articles R121-1 à R121-5Exigence de qualification professionnelle

Code de l'artisanat : articles L123-1 à L123-3Liberté d'établissement et libre prestation de services du ressortissant UE ou EEE

Code de l'artisanat : articles R123-1 à R123-13Qualification ressortissants UE ou EEE

Code de l'artisanat : article L132-1Mention obligatoire de l’assurance sur le devis et la facture d’un artisan

Code de l'artisanat : article R132-1Mentions obligatoires sur les documents contractuels et publicitaires d’un artisan

Code de l'artisanat : article L124-1Qualification ressortissants d'un État tiers

Code de l'artisanat : articles R124-1 à R124-4Conditions de qualification professionnelle des ressortissants d'un État tiers

Code de l'artisanat : article L151-2Sanction en cas d'activité sans qualification professionnelle

Code pénal : article 131-6Sanction du manquement à l'obligation d'honorabilité

Code pénal : article 433-17Sanction de l'usurpation de titres

Code de commerce : articles L121-4 à L121-8Conjoint collaborateur, salarié, associé : statut, droits, formalités

Code de commerce : article L123-44Obligation d'honorabilité

Code de commerce : articles L526-22 à L526-26Statut de l'entrepreneur individuel (EI)

Code de commerce : article R123-53Déclarations au moment de l'immatriculation

Code de commerce : article R123-239Délai immatriculation commerçant/société

Code général des impôts : article 50-0Régime de la micro-entreprise

Code général des impôts : article 206Entreprises concernées par l'IS

Code de la sécurité sociale : article L611-1Professionnels relevant de la sécurité sociale des indépendants

Code de la sécurité sociale : article L131-6-2Base de calcul des cotisations en début d’activité (al. 2)

Code de la sécurité sociale : article R613-4Délai de 90 jours pour la première échéance

Code de la sécurité sociale : article R613-5Échéancier de paiement des cotisations et contributions sociales (III)

Code de la sécurité sociale : article R613-2Versements mensuels

Code de la sécurité sociale : article R613-3Versements trimestriels

Code de la sécurité sociale : article L311-3Gérants assimilés salariés relevant du régime général (11° et 12°)

Code civil : article 1792Champ d’application de la responsabilité décennale

Code civil : article 1792-1Définition du « constructeur d’un ouvrage » supportant la garantie décennale

Code civil : article 1792-2Extension de la garantie décennale aux équipements indissociables d’un ouvrage

Code civil : article 1792-4-1Durée de la garantie décennale (10 ans)

Code des assurances : articles L241-1 et L241-2Obligation de souscrire une assurance de responsabilté décennale

Code des assurances : article L243-2Obligation de joindre une attestation d’assurance décennale aux devis et factures

Code des assurances : article A243-3Mentions obligatoires de l'attestation d'assurance décennale

Code civil : article 1242Responsabilité du professionnel

Code du travail : articles L4121-1 et L4121-5Obligations de l’employeur en matière de prévention des risques

Code du travail : articles L8291-1 à L8291-3Obligation et sanctions concernant la carte BTP

Code du travail : articles R8291-1 à R8291-6Précisions concernant la commande d'une carte BTP

Code du travail : article R4535-12Obligation pour le travailleur indépendant d’avoir connaissance des risques liés à l'électricité

Code du travail : articles R4544-9 à R4544-11Obligation d'habilitation électrique pour les salariés

Code du travail : article L4744-6Sanction en cas de non-respect par le travailleur indépendant de ses obligations en matière de santé et de sécurité en cas d’intervention sur un chantier

Code du travail : articles R4535-6 à R4535-7Utilisation des EPI par les travailleurs indépendants

Code de la consommation : articles L131-1 à L131-4Obligation générale d'information précontractuelle et sanctions en cas d’omission sur le devis

Arrêté n°83-50/A du 3 octobre 1983 relatif à la publicité des prix de tous les servicesConditions, mentions et sanctions relatives à la facturation

Arrêté du 24 janvier 2017 sur la publicité des prix des prestations de dépannage, réparation et entretien dans le secteur du bâtiment/équipement de la maisonDevis obligatoire pour les artisans du bâtiment et de la maison

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